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Lundi le 9 avril, 2007
Prahlada apaise Sri Nrsimhadeva avec des prières.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html

VERSET 18

so ham priyasya suhrdah paradevataya
lila-kathas tava nrsimha virinca-gitah
anjas titarmy anugrnan guna-vipramukto
durgani te pada-yugalaya-hamsa-sangah

TRADUCTION

O Seigneur, ô Nrsimhadeva, en m'absorbant dans Ton service d'amour sublime en compagnie de bhaktas libérés [hamsas], je vais complètement me purifier de toute souillure causée par le contact des trois gunas, et je pourrai dès lors chanter Tes gloires, qui me sont si chères. Oui, je chanterai Tes gloires en suivant rigoureusement les traces de Brahma et de sa filiation spirituelle. Il ne fait aucun doute que je pourrai ainsi franchir l'océan de l'ignorance.

TENEUR ET PORTEE

Ce verset explique très bien la vie et le devoir d'un bhakta. Dès que celui-ci peut chanter le Saint Nom et les gloires du Seigneur Suprême, il accède à coup sûr à l'état libéré. L'attachement à la glorification de Dieu en écoutant ou en chantant Son Saint Nom et Ses activités (sravanam kirtanam visnoh) élève à coup sûr une personne à un niveau où la souillure matérielle est absente. On doit apprendre les chants reconnus que transmettent les maîtres de la filiation spirituelle. La Bhagavad-gita enseigne que le chant produit tout son effet lorsqu'on suit les représentants de la lignée de maîtres spirituels (evam parampara-praptam imam rajarsayo viduh). Il ne servira jamais à rien d'inventer de nombreuses façons de chanter les gloires du Seigneur. Néanmoins, la répétition des chants ou des récits que nous ont laissés les acaryas précédents (mahajano yena gatah sa panthah) s'avère d'une extrême efficacité et il s'agit là d'une pratique très accessible. C'est pourquoi Prahlada Maharaja utilise dans ce verset le mot anjah,"facilement". Il est assurément beaucoup plus facile d'accepter les pensées de grands maîtres, transmises par la filiation spirituelle, que de recourir à des spéculations intellectuelles par lesquelles on cherche à inventer quelque moyen de comprendre la Vérité Absolue. La meilleure méthode consiste à accepter et à suivre les instructions des acaryas précédents. Réaliser Dieu et prendre conscience de son moi réel devient alors extrêmement aisé. En suivant cette méthode facile, on s'affranchit de la souillure des gunas et l'on peut ainsi franchir à coup sûr l'océan de l'ignorance, dans lequel il y a tant de conditions misérables. En marchant sur les traces des grands acaryas, on entre en contact avec les hamsas ou les paramahamsas, c'est-à-dire les êtres totalement affranchis de la souillure matérielle. En fait, celui qui suit les instructions des acaryas reste toujours à l'abri de la souillure des trois gunas, et sa vie s'en trouve couronnée de succès car il atteint alors le but de l'existence. Cet univers matériel est un lieu de souffrances, quel que soit notre niveau de vie -cela ne fait aucun doute. Aucun effort matériel en vue de soulager les souffrances inhérentes à l'existence matérielle ne connaîtra jamais le succès. Pour trouver le vrai bonheur, il faut adopter la conscience de Krsna; sinon, le bonheur est impossible à obtenir. On pourrait dire que pour progresser dans la vie spirituelle, il faut aussi accepter volontairement certains inconvénients (tapasya). Toutefois, ces inconvénients ne sont pas aussi dangereux que les efforts matériels destinés à atténuer toutes les souffrances.

VERSET 19

balasya neha saranam pitarau nrsimha
nartasya cagadam udanvati majjato nauh
taptasya tat-pratividhir ya ihanjasestas
tavad vibho tanu-bhrtam tvad-upeksitanam

TRADUCTION

O Nrsimhadeva, Toi le Suprême, du fait de leur conception corporelle de l'existence, les âmes incarnées rejetées par Toi et ne bénéficiant pas de Ta protection ne peuvent rien faire pour améliorer leur sort. Tous les remèdes qu'elles appliquent à leur mal, même s'ils leur procurent un certain soulagement, n'ont sûrement qu'un effet passager. A titre d'exemple, un père et une mère ne peuvent protéger leur enfant, pas plus qu'un médecin et ses remèdes ne sont à même d'apporter un soulagement définitif aux souffrances d'un malade, ou qu'un navire voguant sur l'océan ne peut sauver un homme qui se noie.

TENEUR ET PORTEE

Que ce soit par l'affection des parents, par l'utilisation de différents remèdes contre telle ou telle maladie, ou par diverses mesures de protection contre les éléments -dans l'eau, dans l'air et sur la terre- on cherche toujours dans ce monde matériel, à échapper aux différentes formes de souffrances, mais l'efficacité de ces mesures n'est pas garantie. Certaines peuvent apporter un soulagement temporaire, mais aucune ne procure de bienfait permanent. Même en présence de son père et de sa mère, un enfant ne peut pas toujours être protégé contre une mort accidentelle, contre la maladie et divers autres maux. Personne ne peut lui venir en aide, pas même ses propres parents. Le refuge ultime se trouve dans le Seigneur; qui cherche refuge en Lui a l'assurance d'être protégé. Ainsi que le déclare Krsna dans la Bhagavad-gita (9.31): kaunteya pratijanihi na me bhaktah pranasyati -''Tu peux le proclamer avec force, ô fils de Kunti, jamais Mon dévot ne périra.'' En conséquence, à moins que l'on ne soit protégé par la grâce du Seigneur, aucune mesure de protection ne s'avérera vraiment efficace. Il faut donc dépendre entièrement de la miséricorde sans cause du Seigneur. Même si, dans la vie quotidienne, on doit, par acquit de conscience, avoir recours à d'autres mesures de protection, il faut savoir que personne ne peut protéger l'être que Dieu, la Personne Suprême, a abandonné. Dans cet univers matériel, chacun s'efforce de repousser les assauts de la nature matérielle, mais en fin de compte, tous sont complètement dominés par celle-ci. Voilà pourquoi, malgré leurs efforts pour contrecarrer les tourments infligés par la nature matérielle, les soi-disant philosophes et hommes de science n'y sont pas parvenus. Krsna explique dans la Bhagavad-gita (13.9) que les véritables maux de l'univers matériel sont au nombre de quatre: la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort (janma-mrtyu jara-vyadhi). Dans l'histoire du monde, personne n'a réussi à vaincre ces souffrances que nous impose la nature matérielle, Prakrteh kriyamanani gunaih karmani sarvasah. La nature (prakrti) est si puissante que personne ne peut échapper à ses lois rigoureuses. Ceux qui se disent savants, philosophes, religieux et politiciens devraient donc en conclure qu'ils ne peuvent procurer aucun bienfait réel à l'ensemble des hommes. Ils devraient se livrer à une propagande vigoureuse destinée à tirer la masse des gens de leur torpeur et à les élever jusqu'au niveau de la conscience de Krsna. Notre humble effort en vue de répandre le Mouvement pour la Conscience de Krsna de par le monde représente le seul remède qui puisse engendrer une vie heureuse et paisible. Jamais nous ne pourrons trouver le bonheur sans la grâce du Seigneur Suprême (tvad-upeksitanam). Si nous continuons à agir contre la volonté de notre père suprême, nous ne serons jamais heureux en ce monde, que ce soit sur les systèmes planétaires supérieurs ou inférieurs.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 7.8)

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