Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 26 février, 2007
Prahlada apaise Sri Nrsimhadeva avec des prières. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html
sa tat-kara-sparsa-dhutakhilasubhah
sapady abhivyakta-paratma-darsanah tat-pada-padmam hrdi nirvrto dadhau hrsyat-tanuh klinna-hrd-asru-locanah
La Bhagavad-gita (14.26) enseigne:
Si l'on se fonde sur ces versets de la Bhagavad-gita, il est évident que bien que Prahlada Maharaja fût issu d'une famille démoniaque et qu'à proprement parler, du sang démoniaque coulât dans ses veines, il fut purifié de toute souillure matérielle à cause de sa position élevée en tant que bhakta. Autrement dit, ces obstacles sur la voie spirituelle ne l'empêchèrent pas de progresser, car il était directement en contact avec Dieu, la Personne Suprême. Ceux que l'athéisme souille physiquement et mentalement ne peuvent atteindre le niveau transcendantal, mais dès que l'on est délivré de la souillure matérielle, on devient habilité à pratiquer le service de dévotion.
astausid dharim ekagra-
manasa susamahitah prema-gadgadaya vaca tan-nyasta-hrdayeksanah
Le mot susamahitah signifie "très attentif", ou "tout à fait fixé". La capacité de fixer le mental de la sorte résulte de la perfection que confère le yoga (yoga-siddhi). Ainsi que l'explique le Srimad-Bhagavatam (12.13.1): dhyanavasthita-tad-gatena manasa pasyanti yam yoginah -"On atteint la perfection dans le yoga lorsqu'on est délivré de tous les objets de diversion matérielle et qu'on fixe son mental sur les pieds pareils-au-lotus du Seigneur." C'est ce qu'on appelle le samadhi -ou absorption totale dans une méditation transcendante. Prahlada Maharaja parvint à ce niveau, audelà des sens. Comme il était absorbé dans le service du Seigneur, il se sentit élevé au niveau transcendantal, de telle sorte que son esprit et son attention devinrent tout naturellement saturés par la transcendance. C'est dans cette condition qu'il se mit à offrir les prières qui vont suivre.
sri-prahrada uvaca
brahmadayah sura-gana munayo tha siddhah sattvaikatana-gatayo vacasam pravahaih naradhitum puru-gunair adhunapi pipruh kim tostum arhati sa me harir ugra-jateh
Comment, moi qui suis né dans une famille d'asuras, puis-je offrir des prières convenables au Seigneur Suprême afin de Le satisfaire? Jusqu'à maintenant, tous les devas, sous la conduite de Brahma, et tous les saints hommes n'ont pu combler le Seigneur par leurs flots de paroles excellentes entre toutes, bien que, baignant dans la vertu, ils soient certainement habilité, pour ce faire. Que dire alors de mon humble personne! J'en suis tout à fait incapable.
Un vaisnava parfaitement habilité à servir le Seigneur continue de se croire extrêmement déchu lorsqu'il Lui offre des prières. A titre d'exemple, Krsnadasa Kaviraja Gosvami, l'auteur du Caitanya-caritamrta, dit: jagai madhai haite muni se papistha purisera kita haite muni se laghistha. (C.c.,Adi 5.205) Il se considère donc comme dépourvu de toute qualité, plus vil qu'un ver nageant dans les excréments et plus pécheur que Jagai et Madhai. Un pur vaisnava pense vraiment de cette façon. De même, bien que Prahlada Maharaja fût un vaisnava pur et très élevé, il se considérait tout à fait indigne d'offrir des prières au Seigneur Suprême. Mahajano yena gatah sa panthah. Tout pur vaisnava devrait penser de la sorte. Il ne faut pas s'enorgueillir vainement de ses qualités vaisnavas. C'est pourquoi Sri Caitanya Mahaprabhu nous a enseigné (Siks.,3):
trnad api sunicena
"On devrait chanter sans nulle prétention les Saints Noms du Seigneur, en toute humilité en se considérant comme moins qu'un fétu de paille sur la route, en devenant plus tolérant qu'un arbre, et en étant toujours prêt à offrir à autrui ses respects. Avec un tel état d'esprit, c'est alors qu'on peut sans cesse chanter les Saints Noms du Seigneur." Si l'on n'est pas humble et tolérant, il est très difficile de réaliser des progrès dans la vie spirituelle.
taror iva sahisnuna amanina manadena kirtaniyah sada harih À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel. ARCHIVES Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare |