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Mardi le 16 octobre 2001

Mode de mauvais goût.

Aux Etats-Unis, la chaîne de vêtements "Urban Outfitters" a dû, à la suite de plaintes de la clientèle, retirer des rayons un article particulièrement provocant.

L'objet du litige, un T-shirt masculin, représentait un corps nu de femme avec le titre: "Tendre Bovine Juteuse".

Le titre et l'image, quoiqu'en soit suffisamment offensifs, n'auraient peut-être pas déclenché la même réaction outrée du public si le corps féminin sur la chemise en question n'était pas de plus démarqué à l'aide de pointillés. Comme affront ultime, ces pointillés créaient des zones distinctes portant les noms de sections de boeuf.

Linda Anderson, assistante à l'Administration des Etudes pour la Femme a l'Université de Yale, eut le choc de sa vie lorsqu'elle vit le T-shirt dans un "Urban Outfitters" local.

"Quoique ce soit qui tende à objectifier les femmes représente un danger," commenta Anderson au Yale Daily News.

"En ce qui me concerne, ce T-shirt illustrait le véritable démembrement du corps d'une femme," ajouta-t-elle.

Nous ne pouvons qu'applaudir les individus qui, comme Linda Anderson, se plaignirent et permirent de débarrasser le marché de cette insulte au genre feminin.

Nous aimerions toutefois souligner qu'il existe aujourd'hui encore sur le marché beaucoup d'autres produits absolument répugnant. La dévanture des boucheries vous en offre un évantail typique.

Ne soyez pas surpris d'y decouvrir non seulement des images de bovins avec leurs sections de viande délimitées à l'aide de pointillés, mais également de vraies portions de corps de vaches démembrés.

Cette objectification du corps des vaches et autres animaux de ferme est d'une cruauté telle que les êtres humains devraient tous se révolter contre ce crime organisé. Les fermes industrielles, bien que constituant hélas un négoce légal, ne sont que des camps de concentration pour animaux.

Notre société occidentale moderne se flatte de son haut degré de sensibilité en ce qui concerne les droits et le respect de tous. Beaucoup de ces droits sont en principe aujourd'hui offerts à tous les individus, peu importe leur sexe, âge, ethnie et religion.

Notre préoccupation avec l'octroiement de droits a bien sur débordé, depuis un certain temps déjà, au-délà de l'espèce humaine. L'être moderne proprement "consciencisé" se dit également concerné par le bienfait du genre animal.

Cependant, lorsqu'on écaille un peu la surface de ce souci du sort des animaux qu'éprouvent beaucoup de nos contemporains, on découvre un étrange parti-pris, une compartimentation bizarre des espèces animales. Elles sont, selon cet arrangement, divisées ainsi:
-Tout au haut de l'échelle animale sociale, créé de toute pièce par les humains, se situent chiens, chats, oiseaux tropicaux, cochons d'Inde etc... qui méritent leur rang privilégié grâce à leur capacité de cohabiter amicalement avec nous.

-Plus bas, se trouvent la grande majorité des autres espèces animales, aujourd'hui toutes plus ou moins protégées par nos lois. Le braconnage est maintenant très sévèrement puni et la chasse même devient de plus en plus reglémentée.

-Finalement, tout en bas de l'échelle languissent une demi douzaine d'espèces infortunées qui sont livrées aux plus atroces des sevices durant de courtes et misérables existences. Des milliards de vaches, porcs, poulets et dindes ne viennent ainsi au monde chaque année que pour satisfaire l'apétit des humains pour leur chair juteuse.

Aucun de ces animaux n'est hélas à même de se plaindre de leur terrible sort. Il est donc de notre devoir, en tant qu'humain sensible et responsable, d'élever notre voix et de protester en leur defense.
Par Amala Purana dasa


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