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Se nourrir de calamité.
Lorsqu'une famine touche l'Ethiopie ou qu'un typhon frappe la Corée du sud, on demeure plus ou moins indifférent. On imagine difficilement que de telles calamités puissent nous atteindre. Si cela se produit nous croyons qu'il s'agit d'un hasard malencontreux et que la "providence" s'acharne sur nos innocentes têtes. Ainsi, lorsqu'une rare pluie diluvienne affecta Montréal en juillet 87, causant des millions de dollards en dommages, la ville déclina toute responsabilité. On essaya de toucher des indemnités au niveau provincial, puis fédéral, mais personne ne put comprendre qui était vraiment responsable de ce déluge. La sagesse védique a une explication toute simple et irréfutable montrant pourquoi nous devons subir de tels sinistres. Nous devons simplement souffrir les réactions de nos activités néfastes. En effet, l'implacable loi du karma agit de telle sorte que chaque souffrance que nous faisons subir à une entité vivante doit nous être remise dans un futur plus ou moins rapproché. L'abattage d'innocents animaux pour le simple plaisir de notre langue constitue une des plus grandes sources de mauvais karma. Pour satisfaire notre goùt pour la viande plus de quatre milliards de vaches, veaux, chèvres, porcs, poulets et dindes sont abattus froidement chaque année. Le Canadien est, avec l'Américain et l'Australien, l'un des plus grands mangeurs de viande. Il consomme plus de 200 livres de viandes chaque année, infligeant ainsi d'innombrables souffrances à plusieurs animaux. Depuis toujours les sages ont compris que l'on ne peut pas impunément faire souffrir autrui, même un simple animal, sans en subir les conséquences. Plusieurs siècles avant Jésus-Christ, Pythagore déclarait: "Aussi longtemps que l'être humain massacrera les animaux, les hommes se tueront les uns les autres. Vraiment, celui qui sème les graines du meurtre ne peut pas récolter la joie et l'amour." De même, Srila Prabhupada ne manque pas de déclarer: "Aussi longtemps que la société humaine continuera de permettre l'abattage de la vache, il ne sera pas question de paix et de prospérité." "Faites aux autres ce que vous aimeriez qu'ils vous fassent" est la Règle d'or des plus grandes traditions religieuses. Pourtant un rapport de la INRA (International Network for Religions and Animals) rapporte: "Bien que la majorité des gens se dit religieuse, on retrouve un grand paradoxe. Au lieu de montrer de la compassion, l'humanité utilise son autorité sur les animaux pou rmultiplier les actes de cruautés envers eux." Et les répercussions se font sentir rapidement. "Si une personne tue des milliers d'animaux d'une façon professionnelle pour la seule fin de permettre aux gens de consommer de la viande, elle doit être prête à être tuée de façon similaire dans sa prochaine vie, puis vie après vie. Il y a plusieurs gens sans scrupules qui violent leurs propres principes religieux. Selon les Ecritures judéo-chrétiennes il est clairement mentionné "Tu ne tueras point." Néanmoins, donnant toutes sortes d'excuses, même les autorités religieuses s'engagent dans le massacre des animaux tout en essayant de se faire passer pour des personnes saintes. Cette moquerie et cette hypocrisie dans la société humaine amène un nombre illimité de calamités. Ainsi on peut observer partout dans le monde qu'il y a des guerres où la masse des gens s'assemble dans les champs de bataille et s'entretuent. Présentement ils ont découvert la bombe atomique qui nous prépare seulement à une destruction massive... (Caitanya caritamrta Madhya-lila 24-251) Srila Prabhupada explique aussi les raisons profondes qui font que de telles calamités nous parviennent: "La Bhagavad-Gita (3.13) confirme que celui qui se nourrit d'aliments offerts en sacrifice assure comme il convient sa subsistance, alors que celui qui cuisine pour lui-même et n'accomplit aucun sacrifice n'avale à chaque bouchée que du pêché. Cette façon coupable de se nourrir ne rend jamais l'homme heureux et n'empêche pas la disette. Contrairement à ce que croient certains économistes de piètre intelligence, la famine n'est donc pas due à la surpopulation. Si l'humanité se montrait reconnaissante envers le Seigneur pour tous les biens qu'Il accorde aux êtres vivants pour leur subsistance, il n'y aurait ni pénurie ni indigence dans la société. Mais lorsque les hommes oublient la valeur intrinsèque de ces présents du Seigneur, ils se retrouvent alors certes dans le besoin. Un homme dénudé de conscience divine peut connaître une opulence temporaire grâce à quelques actes de vertu accomplis dans le passé, mais s'il vit dans l'oubli de sa relation avec le Seigneur, il doit s'attendre, selon les lois puissantes de la nature matérielle, à souffrir de privations. Nul ne saurait échapper à la vigilance de la puissante nature matérielle, à moins de mener une vie de dévotion, en toute conscience de Dieu." (Srimad-Bhagavatam 3.5.49) Ce déluge "pire que la pire des tempêtes de neige" (La Presse 16 juillet 87) sera vite oublié par la plupart d'entre nous. 11 ne faut pas cependant oublier d'en tirer une bonne leçon. Avant qu'une calamité plus abominable s'acharne sur nous, il serait préférable que l'on débarrasse nos réfrigérateurs de toutes carcasses indésirables et que l'on purifie nos coeurs en se nourrissant d'aliments végétariens offerts au Seigneur, tout en chantant Ses Saints Noms. Hare Krishna Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel. 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