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Section végétarisme

Mardi le 31 décembre, 2013
Citation du Srimad-Bhagavatam.

VERSET 2

sa capi bhagavad-dharmat
kama-mudhah paran-mukhah
yajate kratubhir devan
pitrms ca sraddhayanvitah

TRADUCTION

A cause de leur attachement excessif au plaisir des sens, ces êtres n'ont jamais accès au service de dévotion. Par suite, même s'ils accomplissent divers sacrifices et font de grands voeux pour satisfaire les devas et les ancêtres, ils ne montrent aucun intérêt pour la Conscience de Krsna, pour le service de dévotion.

TENEUR ET PORTEE

La Bhagavad-gita (VII.20) enseigne que les hommes qui rendent un culte aux devas ont perdu leur intelligence: kamais tais tair hrta-jnanah. Ils se sentent fortement attirés vers les plaisirs sensoriels, et c'est la raison pour laquelle ils se tournent vers les devas. On ne saurait nier que les Ecritures védiques recommandent à quiconque aspire à la richesse, à la santé ou à l'érudition de rendre un culte aux différents devas. Un matérialiste a de multiples désirs, en sorte qu'il existe un grand nombre de devas pour l'aider à satisfaire ses sens. Les grhamedhis, qui souhaitent continuer à vivre dans la prospérité matérielle, adorent généralement les devas ou les ancêtres en leur offrant la pinda, c'est-à-dire des oblations respectueuses. Ces êtres sont dénués de toute conscience de Krsna et n'éprouvent aucun intérêt pour le service de dévotion offert au Seigneur. Cette catégorie d'hommes soi-disant pieux et religieux naît de l'impersonnalisme.

Les impersonnalistes soutiennent en effet que la Vérité Suprême et Absolue n'a pas de forme et qu'on peut Lui prêter n'importe quelle forme imaginaire à sa convenance, et L'adorer de cette façon. C'est ainsi que les grhamedhis, ou les matérialistes, prétendent qu'à travers le culte qu'ils rendent à tel ou tel deva ils adorent le Seigneur Suprême. Chez les hindous, particulièrement, les mangeurs de viande préfèrent vénérer la déesse Kali, car il est écrit qu'on peut sacrifier une chèvre devant elle. Ceux-là déclarent que l'on peut aussi bien adorer la déesse Kali, Visnu, la Personne Suprême ou tout autre deva, car la destination est la même. Leurs assertions relèvent de la plus basse infamie, et dénotent leur égarement. Mais ils préfèrent cette philosophie. La Bhagavad-gita, pour sa part, rejette cette attitude ignoble et affirme sans équivoque que de pareilles méthodes ne sont destinées qu'à des hommes ayant perdu leur intelligence. Notre verset reprend ce jugement, en utilisant les mots kama-mudha, qui désignent une personne ayant perdu la raison ou étant ensorcelée par la concupiscence, par l'attrait des plaisirs sensoriels. Les kama-mudhas sont dénués de conscience de Krsna, ils n'ont pas accès au service de dévotion et sont envahis par un puissant désir de satisfaire leurs sens. Ainsi les adorateurs des devas sont-ils condamnés dans la Bhagavad-gita aussi bien que dans le Srimad-Bhagavatam.