Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Jeudi le 1 octobre, 2009.
Les pérégrinations. Partagez cet article sur Facebook Imprimez cette page ! Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire de "Les pérégrinations
de l'âme incarnée selon Sri Kapila". Découvrez vraiment ce qui se passe lorsque se fabrique un nouveau corps dans le ventre d'une nouvelle mère. Ces textes sont puisés dans le troisième chant du Srimad-Bhagavatam.
en cliquant ici.
VERSET 19
pasyaty ayam dhisanaya nanu sapta-vadhrih
sarirake dama-sariry aparah sva-dehe yat-srstayasam tam aham purusam puranam pasye bahir hrdi ca caityam iva pratitam TRADUCTION
L'être incarné au sein d'une autre espèce ne voit que par instinct; il ne connaît que les perceptions sensorielles agréables ou désagréables de ce corps particulier. Mais voilà que je possède un corps dans lequel je peux maîtriser mes sens et connaître ma destinée; je rends donc mon hommage respectueux à Dieu, la Personne Suprême, qui m'a béni en m'accordant ce corps et par la grâce de qui je peux Le contempler à l'intérieur comme à l'extérieur.
TENEUR ET PORTEE Le processus d'évolution des différentes espèces de corps ressemble au développement d'une fleur jusqu'à son plein épanouissement. De même que l'on compte différentes étapes dans la croissance d'une fleur -le bourgeonnement, l'éclosion et l'épanouissement total, où se manifestent pleinement le parfum et la beauté des couleurs et des formes-, il existe huit millions quatre cent mille (8 400 000) espèces de corps en évolution graduelle, et on note un progrès systématique d'une espèce à l'autre, depuis les plus basses jusqu'aux plus élevées. La forme humaine est censée représenter la plus élevée, car elle offre la conscience nécessaire pour s'arracher à l'emprise de la naissance et de la mort. Dans le sein de sa mère, l'enfant fortuné réalise sa nature supérieure, et se distingue ainsi des autres êtres incarnés. Ceux qui habitent des corps inférieurs à celui de l'homme n'ont conscience que des joies et peines liées à leurs corps; ils ne peuvent rien concevoir au-delà de leurs besoins vitaux, qui se résument à manger, dormir, s'accoupler et se défendre. Mais par la grâce de Dieu, l'espèce humaine se trouve dotée d'une conscience si développée qu'un homme peut apprécier sa condition exceptionnelle et réaliser de la sorte son moi véritable ainsi que le Seigneur Suprême. Les mots dama-sariri signifient que nous avons un corps nous permettant de maîtriser nos sens et notre mental. La complexité du mode de vie matérialiste n'est due qu'à un manque de maîtrise du mental et des sens. Nous devrions éprouver de la reconnaissance envers le Seigneur Souverain pour avoir obtenu de Lui cette merveilleuse forme humaine, et utiliser celle-ci comme il convient. L'homme se distingue de l'animal en ce qu'il est sensible à la notion de décence et qu'il peut se maîtriser, privilèges auxquels l'animal n'a pas accès. Mais si cette aptitude à se maîtriser n'est pas manifestée chez l'homme, alors il ne vaut pas mieux qu'un animal. Par la maîtrise des sens, ou par l'observance des règles du yoga, nous pouvons comprendre la nature de l'âme distincte, celle de l'Ame Suprême et celle du monde où nous vivons ainsi que les rapports qui existent entre eux; tout est possible par la maîtrise des sens. Autrement, nous ne valons guère mieux que les animaux. La véritable réalisation de soi commence par la maîtrise des sens: c'est ce qu'explique notre verset. Il faut s'efforcer de percevoir Dieu, la Personne Suprême, ainsi que son être propre. Se croire identique à l'Etre Suprême ne constitue pas la réalisation spirituelle. Nous voyons clairement établi ici que le Seigneur Suprême est anadi, ou purana, et qu'Il n'a d'autre origine que Lui-même. L'être distinct, pour sa part, procède de l'Etre Suprême, dont il fait partie intégrante et dont il représente une parcelle infime. La Brahma-samhita le confirme d'ailleurs, anadir adir govindah: Govinda, la Personne Suprême, n'a d'autre origine que Lui-même; Il est non né. Quant à l'être distinct, il est issu de Lui. Et la Bhagavad-gita de renchérir, mamaivamsah: l'être distinct aussi bien que le Seigneur Suprême sont non nés, mais il faut savoir que la source ultime de l'infime parcelle qu'est l'âme distincte est Dieu, la Personne Souveraine. Aussi la Brahma-samhita affirme-t-elle que tout est venu de la Personne Suprême (sarva-karana-karanam). Et le Vedanta-sutra le répète, janmady asya yatah: la Vérité Absolue représente la source originelle de l'existence de tous les êtres. Krsna reprend Lui-même ce thème dans la Bhagavad-gita lorsqu'Il dit, aham sarvasya prabhavah: "de Moi tout émane -y compris Brahma, Siva et tous les êtres." Telle est la réalisation spirituelle. Il faut savoir qu'on se trouve sous la domination du Seigneur Suprême, et à aucun moment on ne doit se croire totalement indépendant. Sinon pourquoi serions-nous soumis à une existence conditionnée? Voir la vidéo à ce propos en cliquant ici: À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel. ARCHIVES Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare |