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En chantant le Saint Nom sans commettre d'offenses, même une personne de basse naissance est lavée des suites du péché, s'élève au rang de brahmane et trouve qualité pour accomplir les sacrifices védiques :

[Devahuti dit à Kapila:] " Même une personne issue d'une famille de mangeurs de chiens devient aussitôt habilitée à accomplir les sacrifices védiques si elle prononce, ne serait-ce qu'une fois, le Saint Nom du Seigneur Suprême, ou encore si elle chante Ses gloires, prête l'oreille à Ses Divertissements, Lui offre son hommage ou se souvient simplement de Lui. Que dire, dès lors, du degré d'élévation spirituelle atteint par ceux qui peuvent contempler le Seigneur Souverain en personne ? "

Ce verset souligne fortement la puissance spirituelle du chant, de l'écoute et du souvenir des Saints Noms du Seigneur Suprême. Dans le Bhakti-rasamrita-sindhu, Rupa Goswami parle de l'enchaînement des actes coupables d'une âme conditionnée, et met en lumière le fait que ceux qui adopte la voie du service de dévotion s'affranchissent des suites de tous leurs péchés. C'est ce que corrobore la Bhagavad-Gita, où le Seigneur affirme qu'Il prend sous Sa tutelle tous ceux qui s'abandonnent à Lui et qu'Il neutralise les suites de toutes leurs fautes. Or, si le simple fait de chanter les Saints Noms de Dieu permet de dissoudre aussi rapidement toutes les réactions dues au péché, que dire de pouvoir contempler le Seigneur en personne ?

Prenons ici note d'une autre considération: les êtres purifiés par les voies du chant et de l'écoute trouvent aussitôt qualité pour accomplir les sacrifices védiques. D'ordinaire, seule une personne issue d'une famille de brahmanes, réformé par les dix rites purificatoires et versée dans les Vedas, a le droit d'accomplir les sacrifices védiques. Mais nous trouvons ici le mot sadyah, " immédiatement ", et Sridhara Swami observe à ce propos qu'on peut être immédiatement habilité à accomplir les sacrifices védiques. C'est du fait de ses fautes passées qu'une personne voit le jour dans une famille aussi basse que celle où l'on a l'habitude de manger du chien, mais si elle chante ou écoute une seule fois le Nom ou les gloires de Krishna en toute pureté - sans commettre d'offenses -, cela suffit pour qu'elle soit aussitôt affranchie des suites de toutes ses fautes. Et non seulement s'affranchit-on ainsi de toutes les réactions dues aux actes coupables, mais on récolte également sur-le-champ le fruit de tous les rites purificatoires. Le fait de naître dans une famille de brahmanes ne peut qu'être dû à l'accomplissement d'actes de vertu au cours de vies passées. Mais l'enfant ainsi né n'en dépend pas moins, pour son perfectionnement futur, de l'initiation qu'il est tenu de recevoir et où on lui remettra un fil sacré, ainsi que de nombreux autres rites de purification. Mais celui qui chante le Saint Nom du Seigneur, fût-il issu d'une famille de candalas, de mangeurs de chien, n'a besoin d'aucune purification ultérieure. Le simple chant du maha-mantra Hare Krishna suffit pour qu'il soit aussitôt purifié et qu'il s'élève au rang des brahmanes les plus érudits.

Sridhara Swami observe tout particulièrement à cet égard: anena pujyatvam laksyate. Certains brahmanes de caste insistent sur le fait qu'en chantant Hare Krishna, on commence seulement à se purifier. Bien entendu, tout dépend de la façon dont on chante, mais la remarque de Sridhara Swami ne s'applique vraiment qu'à celui qui chante le Saint Nom du Seigneur sans commettre d'offenses, car celui-là s'élève immédiatement au-dessus du brahmane. Le mot pujyatvam, qu'il utilise, signifie qu'on devient sur-le-champ aussi respectable que le plus érudit des brahmanes et habilité à accomplir les sacrifices védiques. (S.B. 3.33.6.)

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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