SRIMAD-BHAGAVATAM - CHANT 5 - CHAPITRE 14 - VERSET 19
Parfois, sous l'influence de la faim et de la soif, l'être conditionné devient si perturbé qu'il perd patience et se met en colère contre ses propres enfants et sa femme, qui lui sont pourtant si chers. Mais en se montrant dur envers eux, il accroît d'autant sa souffrance.
TENEUR ET PORTEE
Srila Vidyapati Thakura chante:
tatala saikate, vari-bindu-sama
suta-mita-ramani-samaje
Le bonheur de la vie familiale ressemble à une goutte d'eau dans le désert. En fait, nul ne peut trouver le bonheur dans ces conditions. Selon le critère de la civilisation védique, il n'est pas question de renoncer aux responsabilités de la vie de famille une fois qu'on s'y est engagé; mais de nos jours, on ne compte plus les mariages qui s'achèvent par le divorce. Cela s'explique par la situation misérable à laquelle nous expose la vie de famille. Parfois, du fait qu'il est malheureux, l'homme en vient à s'endurcir à l'égard de ses fils, de ses filles ou de sa femme qu'il affectionne pourtant. Et il ne s'agit là que d'un aspect de l'immense feu de forêt que représente l'existence matérielle.