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Il y a de cela plusieurs années, je devais avoir à ce moment 4, 5 ou 6 ans et j'en aurai 71 à la fin de ce mois. (août 2018)  Cela remonte donc vers l'année 1950.  À ce moment il était la coutume de visiter nos grands-parents à Noel ou au jour de la nouvelle année. Cela se passe donc chez les parents de mon père qui habitaient la ville voisine au Saguenay dans la province de Québec. 

Il y avait aussi à ce moment mes cousins et cousines. À un moment on nous a demandé de se mettre en ligne par ordre d'âge, car nos grands-parents avaient un cadeau pour nous leurs petits-enfants. Parce que j'étais le plus jeune je me suis placé à la fin de la ligne. Le cadeau était une belle pièce de .25 sous (centimes) enveloppée dans un papier cadeau aux extrémités enroulées. (voir la photo en haut) Une telle pièce était un très beau cadeau à ce moment pour des jeunes que nous étions. Je commençais à penser ce que je ferais avec cet argent.

Il y avait donc mes cousins et cousines qui avaient commencé à recevoir leur cadeau. Mon tour approchait et j'avais vraiment hâte de recevoir mon cadeau. Plus que 2 ou 3 encore devant moi et mon tour viendra. Lorsque ce fût mon tour, comme tous les autres j'ai allongé mon bras pour recevoir cette belle pièce de monnaie dont j'avais tellement envie. J'avais vraiment hâte de la développer et de la voir et méditer davantage ce que je ferais avec. Voilà que lorsque j'ai étiré davantage le bras, on m'a annoncé qu'il n'y en avait pas pour moi. Je n'ai jamais su pourquoi je n'y avais pas droit. Je ne me souviens pas si j'ai demandé à mes parents pourquoi je ne l'ai pas ce cadeau. J'ai pensé que c'était parce que j'étais trop jeune, mais mon cousin devant moi était un peu plus âgé que moi que de quelques jours.

Bien sûr cette histoire est bien amusante et bien sûr ne m'affecte pas, mais elle me rappelle le verset 2.14  de la Bhagavad-gita que voici: "Ephémères, joies et peines, comme étés et hivers, vont et viennent, ô fils de Kunti. Elles ne sont dues qu'à la rencontre des sens avec la matière, ô descendant de Bharata, et il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté."

En effet, au cours de notre vie beaucoup de choses viennent nous déranger, mais ce verset de Bhagavad-gita vient nous aider en nous conseillant qu'il faut apprendre à les tolérer, sans en être affecté. La façon de les tolérer est de prendre refuge dans le maha-mantra. Ce mantra qui est le plus grand de tous nous fait comprendre en le récitant que tout est étemporaire en ce monde et que nous n'en faisons pas parti. En le récitant nous apprenons à développer notre amour pour Krishna et que là est le vrai bonheur. Toutes les peines et joies du monde matériel sont temporaires, mais l'amour pour Krishna va en grandissant et qu'il est éternel.

Chantez: Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare et votre vie deviendra SUBLIME.

Votre serviteur,

Aprakrita dasa

 

 

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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