La plupart répondraient en mentionnant leur nom, leur métier et leur adresse. Bien sûr, rien d'anormal dans tout cela. Mais la philosophie védique va plus loin pour répondre à cette question.
Je ne suis ni un homme ni une femme. Je ne suis ni grand ni petit, ni Africain ni Américain. Je ne suis ni un étudiant ni un magnat des affaires. Je ne suis ni hindou ni juif. Non, ce n'est pas une énigme. Mais alors, que puis-je bien être?
C'est ce que nous apprend la sagesse des anciens maîtres védiques: je suis une âme spirituelle, une minuscule particule spirituelle et individuelle prisonnière d'un corps matériel. C'est justement cette particule spirituelle qui donne la vie au corps matériel, sans quoi celui-ci ne serait que de la matière morte. L'âme se manifeste par la conscience. Un corps sans âme ne possède pas de conscience; en d'autres mots, il est mort.
Un exemple très simple peut nous aider à comprendre. Nous disons: "ma main, mes yeux, mon coude, mon foie, mon corps". Mais qui suis-je? Regarde ton corps aujourd'hui. Te souviens-tu quand tu étais un bébé, puis un gamin? Même maintenant ton corps est en train de changer, mais tu demeures néanmoins la même personne. Tu es l'âme, et l'âme ne change jamais.
Tu as posé la bonne question. Et c'est là, disent les sages, que commence le vrai savoir.
Par Ananda Tirtha Dasa, traduit par Alberto (Suisse)