Dans le Kali-yuga, pour adorer et satisfaire le Seigneur, il suffit de chanter Son Saint Nom.

Dans le Dvapara-yuga, on ne pouvait satisfaire Krishna ou Vishnou par un culte d'une grande richesse suivant les règles du pancaratrika ; mais dans l'âge de Kali, il suffit pour adorer et satisfaire Hari, la Personne Suprême, de chanter Son Saint Nom.
(C.C. Antya 7.12)

La véritable prédication religieuse, dans cet âge de Kali, est celle qui préconise le chant du maha-mantra Hare Krishna… Srila Bhaktisidantha Sarasvati Thakur fait à ce propos un commantaire dans lequel il cite le verset suivant de la Narayana-samhita : Dans le Dvapara-yuga, les dévots de Sri Krishna et de Vishnou servaient le Seigneur selon les principes du pancaratrika ; et dans cet âge de Kali, ils l'adorent par le chant de Son Saint Nom.
(C.C. Madhya 25.9)

C'est en se livrant au sankirtan-yajna, au chant à voix haute des Saints Noms que les hommes de savoir adorent Sri Krishna dans l'âge de Kali.
(C.C. Adi 3.58) Dans cet âge de Kali, le sacrifice requis pour adorer Krishna consiste à chanter le Saint Nom du Seigneur. Celui qui s'y adonne fait certes preuve d'une grande intelligence et trouve refuge aux-pieds-au-lotus de Krishna.
(C.C. Antya 20.9)

Le yuga-dharma est personnellement inauguré par Krishna sous les traits de Sri Chaitanya.

Je me ferai donc l'artisan de la voie spirituelle propre à cet âge. -le nama-sankirtane ou le chant collectif des Saints Noms du Seigneur. Je donnerai ainsi au monde de goûter les quatre formes de doux échanges qui s'attachent au service d'amour et de dévotion, et par là le ferai danser d'extase.
(C.C. Adi 3.19)

[Karabhajana Rishi à Maharaja Nimi :] Dans l'âge de Kali, Sri Krishna apparaît sous une forme au teint doré. Accompagné de Ses dévots intimes, Il inaugure le Hari-nama-sankirtana, le chant du mantra Hare Krishna. Par cette méthode, Il distribue l'amour de Krishna à la masse des gens. Sri Krishna, le fils de Nanda Maharaja, a personnellement introduit le devoir religieux prescrit pour l'âge de Kali. Chantant et dansant avec un amour extatique, Il incite le monde entier à se livrer au chant collectif du Saint Nom.
(C.C. 20.340-341)

Tiré du livre le Namamrita traduit par Priya Bhakta dasa.