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Dernièrement, je recevais un message d'une abonnée de la Nouvelle du Jour qui disait qu'une amie de sa fille vient de perdre son père dans un accident. Elle a fait cette remarque que voici: "Je trouve triste que cette jeune fille vive ceci, elle n’avait vraiment pas besoin de ça… vraiment pas… mais quel enfant a besoin de perdre son père à 15 ans…" Ceci laisse miroiter que c'est la faute à Krishna si cet événement est survenu. Il faut comprendre avant tout que ce drame est très triste. On ne peut souhaiter à personne une telle tragédie, comme toutes les autres existantes en ce monde, qui peuvent être encore plus graves que celle-ci.

On pourrait aussi se demander pourquoi une personne vient au monde infirme ou bien qu'elle meurt quelques minutes après sa naissance ou encore qu'elle soit délaissée au moment de la naissance par ses parents etc. Toutes ces choses sont bien tragiques et en même temps très présentes en ce monde. On ne peut dire le contraire.

Bien sûr que Krishna permet ces choses, comme il permet aussi les guerres avec ses milliers voir des millions de morts, mais Il ne les a pas ordonnés. Il a tout simplement donné à chacun ce qu'il mérite. Il a aussi permis à d'autres de ne pas avoir à subir de tels drames. Certains d'entre nous, auront une vie paisible tandis que d'autres auront à subir les pires tragédies.

Il est facile de devenir sentimental face à ces malheurs, ce qui est le premier réflexe d'une personne qui n'est pas renseignée et penser que c'est la faute de Krishna. Cependant à la lumière des Écritures on peut comprendre ce qui s'est passé. Nous avons la tête si dure que malgré tous ces malheurs nous n'arrivons pas à comprendre les leçons apportées par nos souffrances. Que faut-il expérimenter pour comprendre que ce monde est un endroit de souffrances constantes? Il serait temps de penser à retourner dans notre vraie demeure, là où la naissance, la maladie, la vieillesse n'existent pas.

Il faut aussi comprendre que chacun d'entre nous, avons à subir la conséquence bonne ou mauvaise de nos actions antérieures. Ce que nous appelons le karma. Si la loi du karma n'existait pas alors nous serions tous égaux. C'est à dire que nous aurions les même joies et les même peines. Ce qui n'est pas le cas et ceci n'est pas difficile à constater. Certaines personnes arriveront en ce monde, malades, d'autres en pleine santé, d'autres riches, d'autres pauvres etc. Krishna nous donne ce que nous méritons. La Bible dit que nous récoltons ce que nous avons semé. Voilà la vraie explication. Elle consiste à remettre à chacun ce qu'il mérite. Le mot karma est un terme sanskrit qui définit une loi de la nature. Parfois, nous disons: "Après tout, je ne l'ai pas volé!" Souvent, nous nous rendons instinctivement compte que nous sommes, d'une manière ou d'une autre, responsables des choses bonnes et mauvaises qui nous arrivent, même si nous n'en comprenons pas exactement le mécanisme sous-jacent.

Bien sûr, il ne faut pas devenir sentimental et en même temps ne pas aller dans le sens inverse. La façon d'aider les autres est de leurs donner la vraie connaissance. La compassion consiste à donner à autrui le moyen de se sortir des lois du karma et ne plus avoir à subir les bonnes ou mauvaises réactions de nos activités. Il faut connaître l'art d'agir sans avoir à subir les conséquences bonnes ou mauvaises de nos actions. C'est ce qu'enseigne la Conscience de Krishna. Lorsque l'être devient conscient de Krishna, il cesse de se préoccuper des diverses conditions relatives à cet univers matériel; il n'a que faire du bonheur et du malheur, des malédictions ou des bénédictions, des planètes édéniques ou infernales. Il ne voit plus de différences entre ces toutes choses. Bien que tout soit autorisé par Krishna, Il n'est pas responsable du bonheur ou du malheur des âmes conditionnées, ni de leur asservissement ou de leur délivrance. Ces conditions sont dues aux actions intéressées des êtres mêmes qui vivent en ce monde. Sur l'ordre d'un juge, une personne est jetée en prison et une autre relâchée, mais le juge n'est pas responsable de leur condition; le bonheur et le malheur de ces deux personnes n'est dû qu'à leurs propres activités. Un autre exemple à ce propos est celui des lys qui s'ouvrent et se ferment sous l'effet du soleil, rendant ainsi les abeilles heureuses ou malheureuses; là également, les rayons du soleil et l'astre en lui-même ne sont pas responsables du bonheur ni du malheur des abeilles.

Il faut comprendre aussi que ce père qui a laissé son corps n'est pas mort. Il est ailleurs. La grande erreur en ce monde est de penser qu'au moment de la mort tout est fini. La Bhagavad-gita dit à ce propos: "La mort est certaine pour qui naît, et certaine la naissance pour qui meurt." (B.g., II. 27) "L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seuls les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction." (B.g., II. 18) "A l'instant de la mort, l'âme revêt un corps nouveau, l'ancien devenu inutile, de même qu'on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs." (B.g., II.22)

Il ne faut jamais oublier que nous sommes temporaires en ce monde, et que les corps que nous prenons ne sont pas notre vraie indentité. Tant que nous serons identifié à cette vie nous penserons que c'est la réalité. La Bhagavad-gita confirme ceci par ce verset: "Les maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective." (B.g., II.16) L'âme existe en permanence et demeure la même en dépit des changements que subissent le corps. Le corps change sans cesse tandis que l'âme est éternelle: à cette conclusion sont arrivés ceux qui voient la vérité. Tous définissent respectivement l'âme spirituelle et le corps matériel comme l'une "réelle", l'autre "illusoire".

Pour bien comprendre cette philosophie il faut réciter le maha mantra: Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare Celui-ci a le pouvoir de spiritualiser notre conscience et ainsi, de bien comprendre cette dimension spirituelle qu'est la Conscience de Krishna. Il nous sort de notre mentalité de matérialiste. Alors, chacun est libre de choisir la mentalité qui lui convient, mais celui qui développe la dimension spirituelle devient libre d'anxiété. Ce texte vous offre donc ce choix. A vous de savoir opter pour le bon.

Aprakrita dasa


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