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Le plus grand attachement en ce monde est l'attirance pour le sexe. C'est ce qui nous garde en ce monde. Il est impossible de sortir de ce monde tant que nous y serons attachés.

Vous retrouverez aussi à la fin de cette page une vidéo sur le sujet et dont le titre est: "Quoi, pas de sexe?"

Voici une compilation de textes à ce sujet puisée dans les livres de Srila Prabhupada.

L'attachement aux femmes porte en lui une telle souillure que l'homme va s'attacher à l'existence matérielle non seulement au contact du beau sexe, mais également par la fréquentation malsaine de ceux qui en sont épris à l'excès.
Srimad-Bhagavatam, 3.31 -Teneur et portée.

Nos pensées au moment de la mort déterminent notre future naissance. L'homme trop attaché à son épouse pensera donc naturellement à elle à l'instant ultime, en sorte qu'il renaîtra dans un corps de femme. De même, si une femme pense à son époux à l'heure de la mort, elle vivra tout naturellement sa prochaine vie dans un corps d'homme.

Comme l'enseigne la Bhagavad-gita, nous ne devons jamais oublier que les corps de matière, grossier et subtil, ne sont que des vêtements; ils représentent la chemise et le costume de l'âme. Ainsi, le fait d'être un homme ou une femme ne se rapporte qu'au vêtement corporel.
Livre "Renaître" chap 5

La retenue confère aux femmes un charme particulier, presque surnaturel, qui commande le respect à la gent masculine. Il en était déjà ainsi à l'époque du Mahabharata, voici plus de 5 000 ans. Seuls des ignorants peu versés dans l'histoire du monde peuvent affirmer que les règles réduisant les rapports entre hommes et femmes furent introduites en Inde à l'époque des invasions musulmanes. Le tableau que donne notre verset, d'un événement qui se déroule à l'époque du Mahabharata, prouve sans conteste que les dames de la cour observaient de façon rigoureuse le parda (la restriction des rapports avec l'autre sexe); plutôt que de descendre sur la place, où s'assemblait la foule autour de Sri Krsna, elles montèrent sur la terrasse du palais, et de là offrirent leurs respects au Seigneur en faisant pleuvoir sur Lui des pétales. De plus, il est souligné que de ces hauteurs, si elles souriaient, c'était d'un sourire empreint de réserve. Cette retenue est un don fait par la nature aux femmes, qui relève leur beauté, et leur prestige même, si elles appartiennent à une famille de peu de renom ou si leurs traits physiques en eux-mêmes n'offrent guère d'attraits. Nous avons pu nous-mêmes vérifier combien cela est vrai en voyant un jour une simple balayeuse imposer le respect, par sa réserve féminine, à tout un groupe d'hommes respectables. Celles qui se montrent sur la voie publique à demi-nues ne peuvent inspirer aucun respect; une balayeuse, si elle montre de la retenue, le commande à tous.

La civilisation humaine, selon la pensée des sages de l'Inde, doit nous permettre d'échapper aux griffes de l'illusion. Et est illusion, par exemple, la beauté matérielle d'une femme, puisque le corps où elle se manifeste n'est qu'un amalgame de terre, d'eau, de feu, d'air, etc. Ce corps de matière n'attire l'oeil que parce qu'il est animé d'une étincelle vivante; nul n'éprouve d'attrait pour une figurine de terre, fût-elle parfaitement sculptée, et tout entière conçue pour tendre un piège à l'attention. Le corps privé de vie perd sa beauté; le cadavre de la femme la plus belle n'attirera personne. Il faut bien en conclure que la beauté vient de l'âme, l'étincelle spirituelle qui anime le corps, et que c'est elle qui rend attrayante l'enveloppe externe de l'être. C'est pourquoi la sagesse védique nous exhorte à ne pas céder à la beauté trompeuse du corps. Mais sachant bien que les hommes nagent dans l'ignorance, la civilisation védique permet en même temps, bien qu'avec de sévères restrictions, les rapports entre hommes et femmes. Les Vedas comparent la femme au feu et l'homme au beurre, qui fond si vite au contact de la flamme: on ne doit les approcher l'un de l'autre que selon la nécessité. Or, c'est la retenue féminine qui empêche l'union immodérée des deux sexes; en elle-même elle représente un bienfait de la nature, dont il faut certes user.
Srimad-Bhagavatam, 1.10 Teneur et portée.

On apprend également que les compagnes des habitants de Vaikuntha dépassent de loin en beauté toute femme vivant dans l'univers matériel, même sur les planètes les plus élevées. Notre verset précise que les larges hanches des femmes attirent fortement les hommes et stimulent leur passion; mais ce qu'il y a de merveilleux à Vaikuntha, c'est que malgré les larges hanches et les ravissants visages des femmes, sans compter leurs parures d'émeraudes et d'autres joyaux, les hommes demeurent à tel point absorbés dans la conscience de Krsna qu'ils ne se sentent pas attirés pa leur beauté sublime. C'est donc dire que les rapports sont harmonieux entre les deux sexes, mais sans qu'intervienne le facteur sexuel. Les habitants de Vaikuntha connaissent un plaisir bien supérieur, d'où l'inutilité du plaisir sexuel.
Srimad-Bhagavatam, 3.15

Un homme ou une femme qui a des rapports sexuels coupables avec une personne du sexe opposé sera puni après sa mort par les serviteurs de Yamaraja dans l'enfer du nom de Taptasurmi, où hommes et femmes sont battus à coups de fouet. On les force alors à étreindre l'un une forme féminine, l'autre une forme mâle, faites de métal chauffé au rouge. Tel est le châtiment infligé pour les activités sexuelles illicites.
Srimad-Bhagavatam, 5.26.20

 

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