Ceux qui font preuve d'enthousiasme pour abattre des animaux sous le couvert de la religion, ou pour en faire de la nourriture, doivent s'attendre à être châtiés d'une manière similaire une fois qu'ils seront morts. Ces animaux que nous avons abattus auront l'occasion de nous infliger le même traitement. Bien qu'en réalité aucun être distinct ne soit véritablement tué, ces meurtriers pourront, après la mort, ressentir la douleur d'être transpercés par les cornes de ces bêtes. Ignorant d'ignobles individus continuent d'abattre sans hésitation de pauvres animaux. Notre prétendue civilisation humaine a ouvert de nombreux abattoirs au nom de la religion ou des besoins alimentaires de la société. Ceux qui se disent religieux abattent des animaux dans des temples, des mosquées ou synagogues, et ceux qui sont plus déchus encore dirigent des abattoirs. Tout comme au sein de la civilisation la loi veut que l'on paie de sa vie le meurtre d'un homme, nul être vivant n'a le droit d'en léser un autre, car c'est la loi du Seigneur Suprême. Tous les êtres devraient avoir la liberté de vivre des facilités accordées par le père suprême. En ce qui concerne l'abattage des animaux, que ce soit à des fins religieuses ou alimentaires, le Seigneur Suprême le réprouvera toujours. Dans la Bhagavad-gita, Sri Krsna enseigne:

 

tan aham dvisatah kruran
samsaresu naradhaman
ksipamy ajasram asubhan
asurisv eva yonisu
 

"Les envieux et les malfaisants, les derniers des hommes, Je les plonge dans l'océan de l'existence matérielle sous les diverses formes de la vie démoniaque." (B.g., XVI.19) Ceux qui abattent les animaux, qui font preuve d'envie ou d'animosité à l'égard des autres êtres vivants et de Dieu, la Personne Suprême, vivent dans les ténèbres et ne peuvent comprendre le but et la raison d'être de l'existence.

Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 4.28.26)