Les 18 années manquantes de Jésus.
Que fit Jésus entre douze et trente ans? Nous connaissons son enfance miraculeuse. La Bible nous rapporte le scénario bien connu qui se déroula dans le temple. Puis on nous le présente à l'âge de trente ans, lorsqu'il est baptisé dans les eaux du Jourdain. Malgré le respect que mérite son oeuvre ultérieure, 18 années demeurent dans l'oubli.
Si nous devons accepter que Jésus-Christ changea la face du monde en trois ans, ce qu'il fit pendant ces 18 années revêtent une importance capitale. Il était considéré par plusieurs comme une incarnation de Dieu et au moins comme un grand saint par d'autres. Chacun de ses gestes s'avère des plus précieux.
Plusieurs se mirent à reconsidérer les 18 années manquantes de Jésus et théologiens, spiritualistes et chercheurs indépendants inondèrent le marché de leurs livres. Plusieurs des chercheurs découvrirent qu'il voyagea en effet vers l'Inde. Un des plus surprenant chercheur, fut le journaliste russe du nom de Nicolai Notovich qui publia: "La Vie Inconnue de Jésus", livre mystérieux qui donna matière à réflexion. Il se rendit au Cachemire et poussé par la curiosité et certainement par la providence il décida de rendre une visite à une lamaserie pour rencontrer les moines. Là on lui apprit l'existence d'un ancien document et le lama supérieur révéla le fait que le dit document retraçait la vie de Saint Isa. (Jésus s'écrit en latin Iesus, et Isa en arabe. Notons que Isa est la racine sanskrite de Isvara, nom indien qui signifie "Le Maître Suprême") Le lama supérieur lui révéla les deux immenses volumes. Notovich repartit pour l'Occident et publia "La Vie Inconnue de Jésus".
Ce livre nous informe qu'à l'âge de 13 ans, Jésus quitta la demeure de Marie et Joseph à Nazareth. Il voyagea avec une caravane de marchands vers les cités saintes de l'Inde et le Gange sacré. Il se rendit ensuite en Egypte pour y pénétrer les mystères de la Grande Pyramide. Il revint en Israel vers l'âge de 29 ans. Selon les volumes, Jésus étudia et enseigna pendant six ans les Ecritures de l'Inde (les Védas) à Jagannath Puri, Bénarès et dans d'autres villes de l'Etat d'Orissa. Ce fut là que sa philosophie commença à prendre forme. Il accorda une grande valeur à la connaissance védique, mais il était dégoûté de voir que certains prêtres (brahmanes) abusaient des Ecrits védiques. Ils exploitaient la classe ouvrière en leur faisant croire que le savoir des Védas n'était destiné qu'à eux brahmanes, la soi disant fine fleur de la société. Jésus disait que l'amour de Dieu est pour tous les membres de la société. Il prit alors sur lui de redresser la situation et il se mit à enseigner la sagesse védique aux travailleurs. (Shudras)
Jésus signala également aux brahmanes à l'esprit de caste qu'ils ont oublié les vrais enseignements des Védas. Ces soi disants prêtres védiques croyaient que celui qui naissait dans une famille de brahmanes était considéré comme tel, même s'il lui manquait les qualités requises: la pureté, l'austérité, la compassion, la sérénité, la maîtrise de soi, la sagesse, la piété et la véracité. Jésus chercha à mettre fin à une telle hypocrisie.
L'histoire nous apprend aussi que Jésus se rendit ensuite au Népal, dans les Himalayas, où il enseigna aussi pendant six ans la science de la spiritualité. Puis, en Perse, il prêche contre le concept de deux dieux. Ses opposants ne lui firent pas bon accueil.
L'autre partie du manuscrit de la vie D'Isa (et par le fait même du livre de Notovich) s'avère presque identique au récit biblique que nous connaissons si bien avec Ponce Pilate, la crucifixion et les Apôtres.
La plupart des lecteurs conserveront probablement leur scepticisme initial. Après tout, la parole d'un moine et d'un voyageur russe, il n'y a aucune preuve matérielle que le manuscrit existe vraiment, ou que son contenu est véridique.
Quoiqu'il puisse être difficile d'établir l'authenticité du manuscrit concernant Isa, cela demeure possible. En fait, même l'attitude de l'Eglise sur la question s'avère révélatrice. Lorsque confrontée par Notovich, elle se défila. Tantôt présentant des arguments, tantôt ignorant simplement son ouvrage, elle semblait toujours craintive; comme si elle avait quelque chose à cacher. A Rome, Notovich exhiba sa version du manuscrit devant un cardinal qui était très proche du pape. "A quoi servirait de publier ceci?" demanda le prélat, nerveux. "Tu te feras des masses d'ennemis. Si c'est une question d'argent..." Notovich refusa de se laisser acheter. Il publia plutôt son livre.
Avec le temps, Notovich devait découvrir que la librairie du Vatican contenait 63 manuscrits qui font allusion à l'histoire d'Isa. "Pas étonnant que les dignitaires de l'Eglise se comportaient de façon bizarre", aurait dit Notovich, "l'histoire d'Isa ne leur est pas inconnue!"
Ceci est un résumé du livre:
L'EVANGILE VEDIQUE, écrit par Steven Rosen et traduit de l'anglais par Priya Bhakta.