Nous avons tous le désir profond de trouver le bonheur. Cependant, il est tout à fait inutile de faire des efforts pour obtenir plus de bonheur matériel qui nous est dû. Tout est déterminé dès la naissance. En effet la quantité de joies et de peines est strictement réglementée par la loi du karma et ceci, pour chaque individu. Toute action amène une conséquence rapidement perçue par le mental comme étant agréable ou désagréable. Par la suite, le cerveau l’interprète comme étant bonne ou mauvaise et l’intègre dans une structure de pensée pour façonner un code de moralité. L’identification au corps matériel pousse donc les êtres humains à devenir esclaves de leur mental qui est lui-même subordonné aux sens. L’action même de faire des efforts en vue de trouver la satisfaction de leurs désirs matériels n’a aucun pouvoir sur les résultats car les crédits nécessaires pour obtenir les bienfaits matériels se trouvent dans l’accomplissement d’activités pieuses. Néanmoins l’être qui obtient un certain bonheur dans les activités humanitaires risque de rester attaché au monde matériel et à la loi du karma, car la paix qu’il obtient découle de la sensation d’être une bonne personne. Srila Prabhupada nous enseigne toutefois que:
"A moins d'être pieux, nul ne peut approcher Dieu, la Personne Suprême. Cependant, bien qu'un homme pieux puisse recevoir des bienfaits matériels, celui qui s'attache à de tels bienfaits ne peut être un pur bhakta. Lorsqu'un pur bhakta obtient des richesses matérielles, ce n'est pas à cause de ses actes pieux, mais pour qu'il les consacre au service du Seigneur. Quiconque adopte la pratique du service de dévotion est automatiquement pieux. C'est pourquoi on qualifie le pur bhakta d'anyabhilasitâ-gùnyam: il ne nourrit aucun désir de profit matériel, et le Seigneur ne cherche pas non plus à le pousser dans ce sens. Lorsqu'un bhakta a besoin de quoi que ce soit, Dieu le lui fournit"
Les écritures explique qu’il convient de bien remplir les devoirs que nous avons envers nous-même, nos dépendants et la société, mais que c’est une erreur de courir après le plaisir matériel. C’est un meilleur placement d’engager de le précieux temps que nous avons à notre disposition pour la réalisation spirituelle sans essayer de tirer plus d’avantages matériels que ceux que nous nous sommes mérités par le karma. En fait, de diriger notre soif de bonheur vers Dieu est un choix déterminant.
"La dévotion sans partage au service du Seigneur représente le seul désir spirituel. Toutefois, pour satisfaire ce désir-là, il faut être libre de tout désir matériel. L'absence de désir consiste à être dénué de tout désir matériel. Dès que l'on a des désirs matériels, on perd son identité spirituelle. Alors, tout ce qui forme notre existence, y compris nos sens, notre corps, notre religion, notre patience et notre intelligence, se trouve écarté de notre conscience de Krishna originelle. Dès que nous avons des désirs matériels, nous ne pouvons plus utiliser comme il convient nos sens, notre intelligence, notre mental, etc., pour la satisfaction de Dieu, la Personne Suprême."
Nous arrivons nus en ce monde et nous en repartons dans le même état. La perfection du service de dévotion prend son fondement dans la réalisation que tout appartient à Krishna et adopter ce service d’amour consiste simplement à tout Lui abandonner. Nous en retirons toutefois les plus grand bienfaits.
"La bhakti, le service de dévotion, consiste à utiliser tous ses sens au service du Seigneur, Dieu, la Personne Suprême, le maître de tous les sens. Lorsque l’âme spirituelle sert le Suprême, deux effets secondaires en découlent: elle s'affranchit de toute désignation matérielle, et ses sens se purifient par le simple fait d'être employés au service du Seigneur".
Tirés de la teneur et portée des enseignements de Prahlad Maharaja (chant 4, Srimad Bhagavatam)
Ecrit et compilé par Hari Bhakti d.d.